Quinze ans après les aventures rocambolesques d'Eric et Ramzy, La Tour 2 Contrôle Infernale revient sur les origines des défaillances intellectuelles des deux zigotos. Mais contrairement au premier volet, cette fois-ci, les deux personnages principaux ne sont plus les laveurs de carreaux mais leurs géniteurs, pilotes pour l'aviation française, et qui lors d'un test de centrifugeuse à l’École de l'Air de Salon de Provence, vont perdre totalement la boule. Alors qu'ils étaient pressentis pour faire partie d'une mission de la plus haute importance, les voici désormais relégués comme bagagistes à l'aéroport d'Aurly-Ouest.
Ernest Krakenkrick et Bachir Bouzouk, c'est leur nom, vont être les témoins d'un bien curieux événement. En effet, alors que les départs d'avions sont tous retardés ou supprimés, ils constatent avec effroi qu'un groupe de terroristes menés par un certain colonel Janouniou, qui n'est autre qu'un ancien militaire ayant officié sur la base aérienne de Salon de Provence, se sont emparés des commandes de la tour de contrôle de Aurly-Ouest. Alors que le groupe, nommé Moustachious, tente de négocier avec le ministre de l'intérieur, Ernest et Bachir mettent tout en œuvre pour reprendre le contrôle de l'aéroport. Ils pourront compter pour cela, sur l'aide de Jean-Peter McCalloway, qui n'est autre que le futur géniteur de John MacCalloway dont le fils de Bachir, Ramzy, tombera amoureux lors des aventures se déroulant dans La Tour Montparnasse Infernale...

Autant le dire tout de suite, La Tour 2 Contrôle Infernale est bien moins amusant que La Tour Montparnasse Infernale. C'est toujours aussi lourd, mais alors qu'auparavant les gags demeuraient malgré tout plutôt drôles, désormais, on sourit sans jamais vraiment rire aux éclats. Et c'est bien dommage car aux commandes du scénario, les auteurs Éric Judor, Ramzy Bédia et Nicolas Orzeckowski font preuve d'une grande imagination en terme de situations comiques. Sauf que la sauce ne prend pas vraiment. Ça se regarde sans trop d'ennui, mais on assiste plus au spectacle comme à une succession de gags plus ou moins inégaux qu'à un récit. Ce qui dénote le peu d'intérêt qu'offre le film. Plus encore qu'Eric Judor et Ramzy Bédia, c'est surtout le musicien/chanteur et désormais acteur Philippe Katerine qui sort du lot. A tel point que l'on a l'impression que le film a été essentiellement conçu autour de son personnage. En dehors de son personnage, La Tour 2 Contrôle Infernale demeure malheureusement assez plat...