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IHostage de Bobby Boermans (2025) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

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Un fait-divers authentique ne faisant pas forcément une bonne adaptation, le réalisateur, scénariste et producteur néerlandais Bobby Boermans a signé cette année ce qui restera sans doute comme l'un des pires films de prise d'otages de toute l'histoire du cinéma. Basé sur celle qui eut lieu le mardi 22 février 2022 dans un Apple Store situé dans l'une des places de la ville d'Amsterdam aux Pays-Bas, Ihostage relate les faits de manière apparemment scrupuleuse. Ce qui, en la matière, ne semblait pas trop délicat à mettre en œuvre vue la pauvreté des événements qui s'y produisirent. En effet, lorsque l'on décide d'adapter un événement ayant réellement eu lieu, mieux vaut s'assurer qu'il y ait suffisamment d'éléments à apporter au récit pour que le projet ne se transforme pas en un banal déballage de situations dénuées de tout souffle épique. Là où le long-métrage puise son originalité est justement dans le choix de ne pas emmener le récit sur le chemin du spectaculaire. Quitte à faire de l'un des personnages principaux (l'acteur bosniaque Admir Sehovic dans le rôle de l'otage Ilian Petrov) un homme docile, apeuré et l'exemple parfait de l'anti-héros. Car si vous vous attendez à voir débouler un acteur et un personnage de la trempe de Bruce Willis et de John McClane, vous pouvez d'ors et déjà laisser tomber ! L'otage en question est un homme comme tout le monde, simplement venu s'acheter une paire d'écouteurs dans un Apple Store lorsqu'un individu s'est introduit dans le magasin juste avant la fermeture afin de commettre une prise d'otages. Avec son look de terroriste ayant fait ses armes en Syrie, on s'attend à ce que Ammar Ajar (l'acteur néerlandais Soufiane Moussouli) exécute quelques otages mais les raisons de son comportement seront beaucoup plus simples. Justifiant à peine son comportement à travers l'esprit revanchard d'un homme à qui l'on a fait subir tout les maux, Ammar débarque donc affublé d'une ceinture d'explosifs et menace de toute faire sauter s'il n'obtient pas réparations des préjudices qu'il a subit. Une réparation à hauteur de deux-cent millions d'euros sous forme de crypto-monnaie ! Rien que ça ! Lorsqu'il débarque dans l'Apple Store, la boutique fourmille de clients. Et bien qu'il exige que tout le monde reste à l'intérieur, une partie de ceux-ci parviendra à fuir par les portes d'entrée.


Une poignée ira se réfugier dans un local, d'autres à l'étage de l'établissement tandis que Ilian se retrouvera seul face au preneur d'otages. Tourné sur la place Leidseplein pour les scènes en extérieures, les plans en intérieurs ont par contre été réalisés en studio dans un ancien hangar à avions de la localité de Katwijk située en Hollande-Méridionale où fut entièrement reconstituée le magasin. Les deux protagonistes principaux du récit évoluent dans un décor aussi minimalisme que va se révéler être le scénario. Aucun enjeu autre que celui des autorités qui vont tenter de contrôler la situation jusqu'à la libération des otages. Des négociations s'engagent mais la situation ne change pas. La nuit tombe petit à petit et l'issue sera finalement fatale pour Ammar, lequel, par son inexpérience, laissera échapper son otage et sera renversé ensuite par un véhicule conduit par des policiers. Le déroulement du récit est des plus classique. Tellement que l'ennui s'installe après seulement quelques minutes de projection. Le problème est qu'en choisissant de respecter le fait-divers dans sa globalité, Bobby Boermans a semble-t-il oublié l'un des points cruciaux dans ce genre de production : le divertissement. Car des dialogues en passant par les différentes mises en situation, Ihostage n'offre aucun intérêt. Tension, zéro ! Émotion, zéro ! Attachement vis à vis des victimes, zéro ! Action, zéro ! Où que se porte le regard ou l'intérêt du spectateur, c'est le vide abyssal. Dans des décors qui semblent avoir été fournis par les magasins Foir'Fouille ou GiFi, les acteurs Admir Sehovic et Soufiane Moussouli n'insufflent aucune espèce d'énergie au long-métrage. La faute, sans doute, à une direction d'acteurs mollassonne et à des dialogues d'une affligeante pauvreté. Passant des séquences opposant le duo à des passages téléphoniques mettant en relation le preneur d'otages avec la négociatrice (l'actrice Loes Haverkort), celles qui situent l'action dans le local où Mingus (Emmanuel Ohene Boafo) tente de maintenir le calme parmi ceux qui s'y sont réfugiés, le long-métrage n'est constitué que d'une succession de séquences sans âme. Le plus pathétique demeurant lors de ce final larmoyant, qui laisse envisager que l'expérience que viennent de vivre les otages et les équipes de sauvetages fut l'une des plus traumatisante de leur existence. Un sentiment que ne peut malheureusement pas partager le spectateur qui n'a fait que se demander durant plus d'une heure trente quel pu être l'intérêt de filmer un tel événements avec si peu d'ambition. Bref, ne perdez surtout pas votre temps devant ce qui apparaît au mieux comme un piètre téléfilm proposé par la plate-forme de streaming Netflix...

 


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