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The Bed Sitting Room (L'ultime garçonnière) de Richard Lester (1969) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

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The Bed Sitting Room connu chez nous sous le titre L'ultime garçonnière est une œuvre de science-fiction post-apocalyptique signée de Richard Lester et réalisée en 1969. Le film est une douche froide et l'on prend autant de plaisir à la regarder qu'à déguster une eau gazeuse qui serait constituée de quatre-vingt dix pourcents de sel. De quoi vous donner l'envie de changer de marque d'eau potable ! Chacun a droit d'y voir là une œuvre culte qui remporta ex-æquo avec Les décimales du futur de Robert Fuest, le prix du jury au Festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1976. Une année particulière puisque aucun grand prix n'y sera décerné ! Et dire que c'est en m’emmêlant les pinceaux et alors que j'espérais découvrir enfin les deux premiers longs-métrage de Philip Kaufman Goldstein et Fearless Frank que je suis malencontreusement tombé sur The Bed Sitting Room... J'aurais sans doute mieux fait de me casser une jambe. Dans le plus pur style de l'humour britannique façon Monty Python, Richard Lester nous sert une soupe parfaitement indigeste. De la science-fiction, oui. Du post-apocalyptique, oui. Mais aussi ce qui s'avère être une comédie qui chez nous a bien du mal à fonctionner. Si l'on nous explique qu'une bombe atomique a explosé en s'écrasant sur Londres, transformant ainsi la rencontre entre le premier ministre britannique et Mao Tsé-Toung en une troisième guerre mondiale qui n'aura duré que deux minutes et vingt-huit secondes, le scénario est ensuite à l'avenant du chaos qui règne désormais dans le pays. C'est au cœur de paysages et de cités ravagés que les spectateurs feront la connaissance de la jeune Pénélope (l'actrice Rita Tushingham) qui depuis dix-mois est enceinte (on comprend que son futur enfant n'ait pas envie de quitter le ventre de sa mère), de ses parents, ainsi que de son petit ami. Celle d'un médecin également, et de l'un de ses patients. Puis d'autres individus dont certains se terrent sous la surface de notre planète...


Mais de quoi donc se nourrissent-ils ? De cailloux ? De poussière ? De rouille ? Non, de paroles aussi belles qu'incompréhensibles qui mises bout à bout ne mènent nulle part. The Bed Sitting Roomépuise à force de ne rien raconter de réellement concret tout en distillant un humour qui demeurera peut-être savoureux pour les anglophiles ou du moins ceux qui s’exercent régulièrement au style très particulier de l'humour britannique, mais qui pour les autres restera lettre morte jusqu'à la fin. Bien qu'à un moment donné l'espoir que les interprètes s'assagissent afin que le récit prenne enfin tout son sens se profile, le film de Richard Lester retombe malheureusement assez rapidement dans ses travers. Après avoir mis en scène les Beatles dans A Hard Day's Night en 1964 et Help! l'année suivante, le réalisateur américain qui tourna majoritairement au Royaume-Unis continue dans cette même veine pop surréaliste dans laquelle il semble être coincé. Plus que de pop, il s'agirait même davantage de parler de la mode hippie dont la culture est à l'époque imprégnée. Mixé à l'esprit des Monty Python ou de celui de Terry Gilliam une fois séparé de ses compagnons avec cette science-fiction pessimiste et dystopique qui verra notamment le jour l'année précédente à travers le chef-d’œuvre de Franklin Schaffner, La planète des singes, The Bed Sitting Room est absurde, mais jamais vraiment drôle. Et par conséquent, relativement ennuyeux du fait qu'il n'y ait pas vraiment d'intrigue à proprement parler. Juste des idées complètement délirantes qui ajustées à un vrai bon scénario et non pas à cette blague de potache que revêt le scénario écrit par le réalisateur lui-même ainsi que par Charles Wood et John Antrobus, auraient peut-être produit un effet beaucoup plus stimulant que ces images pourtant souvent remarquables. Car en effet, si l'intrigue est indigeste, on ne peut que regretter que le réalisateur n'ait pas traité son sujet avec un minimum de sérieux tant les environnements s'avèrent de qualité. Tout comme la photographie de David Watkin d'ailleurs dont on regrettera cependant l'utilisation de filtres nocturnes qui malheureusement ont subi les outrages du temps. Une grosse déception...

 


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