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Sergio Lapel's Drawing Blood Silvio Lapel (1999)

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Je l'savais, je l'savais... Nom de Dieu, je l'savais. Et pourtant, je n'ai pas lâché l'affaire. Jusqu'au bout, j'ai été. Du film. En risquant de voir ma santé mentale se désolidariser de mon intégrité physique. Que voulez-vous que je vous dise ?  Drawing Bloodfait partie de ces quelques rares longs-métrages dont il n'y a absolument rien à sauver, pas même le ridicule. Et même si Troma n'a pas produit que du« bon » (dans le sens du terme que ne pourront comprendre que les disciples de la firme), là, Michael Herz et Lloyd Kaufman ont fait fort, très, très fort. Et parce qu'ils ont créé tous les deux la plus ancienne compagnie de cinéma indépendant, je demeurerai respectueux envers eux. Par contre, l'autre là, Sergio Lapel, celui qui a pondu cette abomination, je le hais. Pourquoi ? Parce que la vie est suffisamment courte pour que l'on n'ait pas de temps à perdre un temps si précieux devant une telle engeance.
Je l'savais, je l'savais... Nom de Dieu, je l'savais. Et pourtant, je n'ai pas lâché l'affaire. Jusqu'au bout, j'ai été. Du film. En risquant de voir ma santé mentale se désolidariser de mon intégrité physique. Que voulez-vous que je vous dise ?
Le type, de plus, sans doute mégalo, s'est pris un temps pour Fellini en ajoutant au titre de son « œuvre » (terme qui perd ici toute la beauté de son sens) son propre nom. Car en effet, le long-métrage se nomme en réalité Sergio Lapel's Drawing Blood.

Oh, les gars ! Z'avez vu ? Le dernier Lapel vient de sortir ! Nan ! Où ça ? Dans quelle salle ? Dans quelle ville ?

… dans quel bouge ouais ! Je ne veux pas avoir la prétention d'avoir de meilleurs goûts ou de meilleurs avis que certains, mais lorsque je lis deux des trois seuls commentaires laissés sur l'excellent site (non, non, pas Allociné) Horreur.com qui encensent Drawing Blood, je pense immédiatement que le film a eut droit à son propre remake. Mais non, il s'agit bien du même. Fort heureusement, un certain Punisher84 (qui précise judicieusement que« Drawing Blood est tellement mauvais que ça ferait passer la note 0/10 pour du Spielberg ») vient me conforter dans l'idée qu'il s'agit bien d'une... MERDE ! Ça y est, le mot est lâché. Une histoire de vampires. Moi qui n'ait jamais véritablement aimé le mythe que lorsqu'il demeure urbain et contemporain, là, c'est la douche froide. Dans le top dix des plus grandes (au risque de persévérer dans la vulgarité) MERDE (désolé de me répéter), Drawing Blood tient la seconde place. J'ai même failli lui octroyer la première, mais bon, n'ayant pas envie d'arracher la couronne au roi...

En gros, l'histoire s'articule autour d'une peintre prenant comme modèles de jeunes femmes. Une morsure au cou et les voilà se vidant de leur sang, l'héroïne recueillant le précieux liquide dans un saladier afin de l'utiliser pour peindre ses toiles. Idée alléchante, mais carrément pompée au Color Me Blood Reddu génie (!!!) et inventeur du gore Herschell Gordon Lewis. Dans ce film, on voyait déjà un artiste-peintre se saigner (au sens propre) pour peindre ses œuvres avant de prélever celui de jeunes femmes. La différence entre les deux œuvres ? Trente-quatre ans ! Et oui, trente-quatre ans séparent les deux film et Herschell Gordon Lewis s'en sort avec les honneurs, merci Sergio Lapel.
Histoire d’appâter la meute, ce dernier (que je n'ai absolument pas l'intentionde nommer « cinéaste») déshabille d'entrée de jeu la première protagoniste. C'est glauque (dans le sens le plus péjoratif qui soit), pas du tout excitant et baigné d'une image franchement dégueulasse. Pas du super 8 mais presque ! Autre grosse déception, l'installation sonore. Tout commence sur les chapeaux de roue avec une bande-son digne du meilleur de Pole (le génial Stefan Betke et sa trilogie minimale sobrement intitulée 1, 2,3). De la minimale, vraiment... minimaliste, percluse de parasites sonores tournés en boucle. Ce qui donne en fait davantage envie de ressentir le film les yeux fermés plutôt que de le regarder les yeux ouverts -je vous jure, l'image pique les yeux). Sauf que ça se gâte très vite et que l'on se rend compte que cette prodigieuse approche sonore est le fait de bruits relatifes à la mauvaise qualité du fichier vidéo. Ça se veut underground mais même le moins attrayant des courts-métrages du cinéaste Richard Kern ( le chef-d’œuvre Fingeredinterprété par Lydia Lunch) volent bien au dessus de Drawing Blood. Une œuvre inutile et don à éviter AB-SO-LU-MENT !!!



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