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La Maison qui Tue de Peter Duffell (1971) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

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La Maison qui tue de... Tin ! Tin ! Tin ! (onomatopée bien connue des amateurs de petits, moyens, et grands frissons)... l'auteur de Psychose. Comme ne l'indique pas directement cette courte affirmation présente sur l'affiche française de ce film (qui n'a rien de commun avec le visuel présenté ci-dessus) en réalité signé du cinéaste Peter Duffell, The House That Dripped Blood dans sa version originale n'a donc pas été réalisé par Robert Bloch, qui demeure bien, par contre, l'auteur du roman à l'origine du chef-d’œuvre du britannique Alfred Hitchcock. Comme quoi, un simple mot de deux lettres (ici, « de ») peut trahir la volonté de faire du fric sur le nom d'une célébrité. Mais n'enterrons pas tout de suite l’œuvre de Peter Duffell, surtout qu'au générique, outre des interprètes aux patronymes inhabituels (Denholm Elliot, Nyree Dawn Porter, ou encore Jon Pertwee), on retrouve deux immenses acteurs hélas, depuis disparus : les britanniques Christopher Lee et Peter Cushing. Pas le genre de petite monnaie dont on cherche à se débarrasser dans les magasins. Plutôt des pièces d'or dont il vaut mieux respecter la valeur.

Soit dit en passant, La Maison qui tue est quand même un gros navet. Stars de la Hammer ou pas, la Amicus récupère nos deux glorieux interprètes et leur file entre les mains la responsabilité d'incarner des personnages dans une séries de sketches pitoyables qu'ils partageront avec d'autres acteurs nettement moins prestigieux mais dont le faciès parlera sans doute à certains d'entre nous.

Le récit tourne autour d'un inspecteur mandaté par Scotland Yard afin d'enquêter sur la disparition d'un acteur. Les quatre sketches ont pour cadre une demeure qui, on l'apprendra bien plus tard, s'identifie à ses locataires. Pour une anthologie d'épouvante, on reste froid devant l'indigence de la mise en scène, servie par des décors terriblement laids et sommaires noyés dans des lumières crues qui donnent à l'ensemble l'allure d'un théâtre grand-guignol plutôt navrant. Il faut s'armer d'un courage sans borne pour supporter les cent minutes et quelques que dure La Maison qui tue. Un titre alléchant pour un long-métrage qui s'étire à l'infini. Avec un tel patronyme, certains durent fantasmer à l'idée d'observer un ouvrage abordant les mêmes terres angoissantes qu'un Burnt Offerings hautement anxiogène. Mais ici, point de maison dévorant l'âme de ses locataires. Juste des personnages vivant des situations vues mille fois auparavant mais, ici, avec nettement moins de classe et de moyens.

La Amicus propose à ce point une telle accumulation de poncifs éculés que l'on ne peut que raisonnablement penser que la concurrente de la prestigieuse Hammer l'a forcément fait exprès. Comme une version parodique de très mauvais goût et surtout, très ennuyeuse des films à sketches britanniques qui émaillaient la filmographie de la célèbre société de production britannique fondée par William Hinds et Enrique Carreras en 1934. Comment vous expliquer le peu d'intérêt qu'évoque La Maison qui tue sinon qu'il est comparable au vide qui sépare notre planète du prochain système solaire... Le néant absolu en terme de mise en scène pour un cinéaste qui signait en cette année 1971, son second long-métrage dix ans après le premier. Pauvre Christopher Lee, pauvre Peter Cushing... qu'allaient faire dans cette galère ces deux grands Messieurs de l'horreur britannique ? Et dire que sur Amazon le film est vendu à l'hypnotique prix de 20 euros, dans une édition (Bach Films) habituée à proposer d'immondes nanars, chacun pour une poignée de centimes seulement (on comprend la gêne des revendeurs qui n'oseraient tout de même pas revendre ces infamies plus chers que leur valeurs artistique)... Au mieux, la jaquette vous fera hurler de rire. Au pire, ben, si vous l'achetez, vous pourrez toujours caler le pied d'un meuble avec le boitier. Quant à la galette argentée, un bon conseil : Jouez au frisbee avec le cd de cette Maison qui PUE !...




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