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Godzilla 2 : Roi des monstre de Michael Dougherty (2019) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

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Godzilla est décidément un mythe du Kaijū Eiga que l'on devrait exclusivement laisser entre les mains des réalisateurs de son pays d'origine, le Japon. Parce qu'en temps normal, dès que l'Amérique s'en empare, le résultat est au mieux décevant et au pire, catastrophique ! Quelques exemples ? Le Godzilla réalisé en 1998 par ce semi-tâcheron de Roland Emmerich, grand pourvoyeur d'infâmes blockbusters qui ponctuellement est capable de coups de génie (Le jour d'après, en 2004). Ou bien le diptyque d'Adam Wingard formé autour de Godzilla x Kong (2021) et de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024), respectivement quatrième et cinquième opus du MonsterVerse de la société de production américaine Legendary Pictures initié en 2014 avec Godzilla de Gareth Edwards qui pour le coup est lui, un authentique chef-d’œuvre... Le film dont nous allons causer aujourd'hui concerne sa suite intitulée Godzilla 2 : Roi des monstres. Mais pour le malheur des fans du plus célèbres des Kaijū japonais, Gareth Edwards n'a pas repris les commandes de la bête pour la seconde fois mais a abandonné la place au profit de Michael Dougherty, réalisateur peu connu, notamment auteur en 2008 et 2015 des films d'horreur Trick 'r Treat et Krampus et qui donc en 2019 s'attaquait à la légendaire et emblématique créature issue de la culture populaire japonaise. Reprendre le flambeau du remarquable long-métrage réalisé cinq ans auparavant par Gareth Edwards n'étant pas chose aisée, Michael Dougherty va effectivement s'y casser les dents. Et par la même occasion, briser le moral des fans du populaire Kaijū qui espéraient probablement retrouver un même niveau de qualité. Tourné en partie aux Blackhall Studios situés à Atlanta ainsi qu'en Chine dans les studios Oriental Movie Metropolis, Godzilla 2 : Roi des monstres s'avère graphiquement sans doute moins traumatisant que l'immonde et très récent Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire, pour autant, le confort visuel ne sera absolument pas au rendez-vous. Qu'il s'agisse du spectacle s'affichant à l'écran ou de l'écriture, la perspective de découvrir une suite digne du Godzilla de Gareth Edwards n'est que peine perdue... Du gros spectacle bien lourd, bien gras et sans une once d'intelligence. L'attitude des personnages primaires ou secondaires se généralisant, l'on assiste à des comportements qui sont en totale contradiction avec l'instinct de survie.


Tout comme ces blancs de quelques secondes lors des séquences d'action précédant l'attaque des diverses créatures en présence. De quoi agacer, rendre nerveux, crisper le spectateur assez peu amouraché de ce genre d'effets de style ! Visuellement, les effets-spéciaux donnent souvent l'impression d'avoir été tournés sous un filtre du genre ''Effet Blizzard'' vraiment atroce. Rendant ainsi la lecture relativement pénible. Godzilla 2 : Roi des monstres met en scène la paléobiologiste Emma Russell (Vera Farmiga), son ex-mari Mark (Kyle Chandler) ainsi que leur fille Madison (Millie Bobby Brown). L'antagoniste du récit est quant à lui incarné par Charles Dance qui dans le rôle d'Alan Jonah, un ancien colonel de l'armée britannique, est désormais à la tête d'un commando d'écoterroristes qui va enlever Emma et sa fille afin de mener à bien un projet environnemental... Projet auquel va subitement adhérer Emma, laquelle possède l'Orca, un appareil permettant de reproduire les signaux des titans et ainsi d'avoir un certain contrôle sur eux. On part là en plein délire. Surtout lorsque la paléobiologiste entame un discours sur la survie de notre planète, détruite à petit feu par l'humanité et à laquelle Emma trouve une solution radicale: faire appel aux titans! Aussi improbable que paraisse le concept, le réalisateur n'en ira pas moins jusqu'au bout de ce projet éminemment bourrin et où l'armée fait toujours autant preuve de finesse dans ses actes. Du cinéma bien décérébré comme il faut et dont l'unique but est de divertir à travers d'innombrables séquences à effets-spéciaux des spectateurs pas trop regardants sur la qualité du script! Mais le plus stupéfiant est ici sans doute la laideur esthétique avec laquelle son auteur s'emploie à confronter l'homme avec la créature et cette dernières avec celles de son espèce. Non content d'être totalement inefficient en terme d'émotion ou de simples frissons, Godzilla 2 : Roi des monstres fait surtout figure de bouillie pixélisée dont l'indigence devra attendre 2024 et le dégueu Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire d'Adam Wingard pour faire pire ! Avec son message pseudo-écologique sous couvert d'une multitude de destructions massives, le seule mérite au film de Michael Dougherty sera de redonner l'envie aux puristes de redécouvrir l'oeuvre séminale d'Ishirō Honda, laquelle fête cette année ses soixante-dix ans d'existence. Pour le reste, inutile de préciser qu'il est conseillé de revenir aux fondamentaux et non pas de se fourvoyer dans cette caricature du cinéma ''Emmerichien''...

 


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