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Day of the Dead 2: Contagium d'Ana Clavell et James Glenn Dudelson (2005) - ★★★★★★☆☆☆☆

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Incompréhensible... le mépris dont fait l'objet Le Jour des morts vivants 2 : Contagium (Day of the Dead 2: Contagium) d'Ana Clavell et James Glenn Dudelson est proprement I-NEX-PLI-CA-BLE !!! Son insuccès faisant d'ailleurs l'unanimité, je me demande si le problème ne vient finalement pas de ma propre observation de ce long-métrage qui a, je l'avoue, le culot de se prétendre être la suite du chef-d’œuvre signé par George Romero en 1985, Le jour des morts-vivants ! Peut-être est-ce d'ailleurs la raison principale pour laquelle cette tardive ''séquelle'' sortie vingt ans plus tard est devenue l'une des plus remarquables risées du cinéma d'horreur. Pourtant, l’œuvre du duo n'est pas la purge que la plupart des critiques professionnels et amateurs prétendent. S'ils veulent se défouler, qu'ils aillent plutôt le faire en jugeant Le Jour des morts (Day of the Dead) que Steve Miner réalisa plus tard, en 2008, et qui lui ambitionnait d'être le remake du long-métrage de 1985. Pour le coup, une véritable infamie signée par un cinéaste qui nous avait pourtant offert jusque là quelques sympathiques bandes horrifiques comme les volets 2 et 3 de la franchise Vendredi 13 ou le cultissime House en 1986. L'action de Day of the Dead 2: Contagium se situe tout d'abord en 1968 lorsqu'un soldat soviétique infecté par une étrange bactérie va être la cause d'une épidémie dans un hôpital militaire américain qui contraindra les autorités à prendre une décision radicale : patients et personnel médical seront scrupuleusement éliminés. Tous sauf un étudiant en médecine qui prendra la fuite, emportant avec lui un échantillon du virus qui sera bien des années plus tard retrouvé lors d'une promenade par un groupe de patients de ce même hôpital ! Pour être tout à fait honnête, la première partie du long-métrage laisse augurer d'un désastre à l'échelle cinématographique mondiale. C'est bien simple : Ana Clavell et James Glenn Dudelson peinent à nous faire croire que l'entrée en matière se situe effectivement à la fin des années soixante, soit à l'époque où se déroulait l'action de La nuit des morts-vivants, le premier volet de la franchise de George Romero.


Ensuite, et pour que l'on ne vienne pas me dire qu'apprécier Day of the Dead 2: Contagium, c'est un peu comme d'enfoncer un couteau dans le dos de George Romero, il faut envisager l’œuvre d'Ana Clavell et James Glenn Dudelson non pas comme une suite réelle du classique de ce dernier mais plus comme un film en parallèle à son univers. Car à vrai dire, l'un et l'autre des longs-métrages n'ont de rapport que le titre. En effet, l'action de Day of the Dead 2: Contagium ne se situe non plus dans un bunker souterrain mais dans un hôpital psychiatrique dans lequel d'étranges phénomènes vont se produire. Nous sommes d'ailleurs plus proche d'un univers à la ''Stephen King'', avec son quintet de personnages à la tête duquel nous retrouvons le docteur Donwynn (Stephan Wolfert), un spécialiste proche de ses patients et qui en outre s'occupe principalement de Boris (Stan Klimecko), Jackie (John F. Henry II), Isaac (Justin Ipock), Sam (Julian Thomas) et Emma (Laurie Baranyay). Cinq patients atteints de troubles divers qui en compagnie de leur médecin vont entrer en contact avec le virus qui trente-sept ans auparavant avait causé la mort de nombreuses personnes dans l’hôpital qui les abrite. L'intérêt principal de Day of the Dead 2: Contagium provient du fait que ses deux auteurs et ainsi que leur scénariste Ryan Carrassi cherchent à remonter sur les origines de l'épidémie qui s'étendra chez George Romero sur une échelle mondiale. Ici l'on observe la lente mutation de nos protagonistes, lesquels paraissent agoniser avant de découvrir des effets secondaires difficilement imaginables partout ailleurs. Il est vrai que le film d'Ana Clavell et James Glenn Dudelson apporte son lot d'absurdités, comme la communication mentale entre les personnages atteints par le virus. On arguera également que le film prend son temps pour enfin décrire les dégâts causés par le virus. Mais merde, quoi, Day of the Dead 2: Contagium, sous ses allures de film d'horreur fauché frayant parfois avec le cinéma Z est bien rythmé, du moins dans sa seconde partie, et offre quelques passages vraiment très gore bien que la comparaison avec les travaux effectués par Tom Savini soit inutile. C'est donc débarrassé de l'idée que le film puisse être la suite du long-métrage de George Romero qu'il faut s'attaquer au récit et accepter les quelques absurdités ou manques de moyens. Pas un grand film, certes, mais un bon défouloir... quitte, parfois, à ce que le visuel pique un peu les yeux...

 


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