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Deadlock de Jared Cohn (2021) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

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Il y a bien longtemps que Bruce Willis a cessé de parcourir les conduits d'aération afin de sauver la veuve et l'orphelin. Désormais, dans le pire ou dans le meilleur des cas, il ne fait qu'apparaître que pour quelques minutes, assis sur sa chaise comme un vieillard installé dans son fauteuil devant sa sérié préférée. Servant ainsi de carotte pour celles et ceux qui y croient encore. En ce renouveau qui le verra renaître de ses cendres, lui qui fut l'un des meilleurs de sa catégorie : le cinéma d'action. Mais Jared Cohn n'étant pas John McTiernan, inutile d'espérer retrouver ici l'alter ego de John McClane en la personne de Ron Whitlock. D'ailleurs, Bruce Willis n'incarne pas le héros valeureux de ce Deadlockfaisandé. Ce type capable d'éviter les balles même lorsqu'il est exposé aux dizaines de mercenaires qui ont envahi une centrale hydroélectrique qu'interprète en fait Patrick Muldoon. C'est donc lui le John McClane du pauvre. Mack, un ancien des forces spéciales qui à lui seul (ou presque puisque accompagné du gardien Tommy Blayblock qui jusqu'ici demeurait planqué dans les chiottes!) va décimer un régiment de soldats armés jusqu'aux dents. Amateurs de finesse, adieu. Ici, on fait dans le brutal. On tue sans réfléchir. À tel point que même les flics en prennent pour leur grade. Ce qui peut se comprendre lorsque l'on annonce à Ron Whitlock que son fils est mort lors d'une descente de police. En fait, une bavure policière puisque l'équipe chargée d'arrêter des trafiquants de drogues se sont trompés de ''clients''' ! ''Bravo la police'' (Zezette, 1979)...


Un peu plus présent à l'écran que lors de ses récentes apparitions, Bruce Willis n'en semble pas moins fatigué. Vautré sur une chaise ou parfaitement immobile. Pas plus expressif qu'un ''addict'' du botox et dégueulant des lignes de dialogue avec la fraîcheur d'une tranche de saumon fumé laissée sur la carlingue d'une 4L, son jeu d'acteur est dans la droite lignée de la mise en scène. Soporifique ! Deadlocka beau armer des dizaines de seconds rôles de fusils d'assaut et Jared Cohn a beau multiplier les courses-poursuite à pied et les gunfight, on s'emmerde ferme ! Arrivé au deux tiers du récit, le film est si lent qu'on croit pouvoir espérer venir le générique de fin alors qu'il reste encore plus d'une demi-heure de métrage. Autant dire que l'on trépigne, que l'on tape du pied, bref, que l'on s'impatiente. La totalité (ou presque) du récit situe son action au cœur d'une centrale hydroélectrique. Les décors s'avèrent donc relativement repoussantq et ultra-répétitif. Mais à côté des extérieurs, sachons encore nous satisfaire des intérieurs. Scène authentiquement drôle pour le public français mais aussi plus sûrement pathétique pour les spectateurs américains qui semblent être les premiers visés, le réalisateur a l'outrecuidance de nous asséner pour la seconde fois les événements à l'origine des envies de vengeances qui étreignent Bruce Willis et ce, au bout d'une heure environ. Histoire de bien faire comprendre aux spectateurs, sans doute trop stupides pour avoir compris dès le départ, que si Bruce Willis s'empare ainsi de la centrale, c'est pour venger la mort de son fils mais aussi pour faire payer à ceux qui ont transformé la scène de crime.


Autant dire que si avant cette séquence explicative un éventuel spectateur n'a pas fait le rapprochement entre les faits et leurs conséquences, celui-ci a dû se demander à de multiples reprises autour de quel sujet tournait le récit ! Histoire d'en rajouter une couche comme si cela ne suffisait pas, un bus scolaire débarque dans la centrale afin de faire visiter à une poignée d'élèves les installation avant que ne s'enclenchent les événements. Deadlockpousse parfois le mimétisme avec la franchise Die Harden incluant le personnage du black cabotinant à la manière de De'voreaux White dans Piège de cristal ou en arborant un héros alcoolique comme le John McClane de Une journée en enfer. Le tout, bien évidemment, revu à la baisse. Mais rassurez-vous [SPOIL], les méchants meurent et à leur tête, un Bruce Willis dont la main au premier plan se retrouve parcheminée d'une ligne de sang en CGI atrocement exécutés. [FIN DU SPOIL]. Encore une purge pour l'acteur américain dont on ''attend'' déjà une dizaine de longs-métrages pour cette fin d'année et 2022. De quoi se réserver de chaudes soirées d'hiver...

 


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