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Cité en feu (City on Fire) d'Alvin Rakoff (1979) - ★★★★★★☆☆☆☆

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Les années soixante-dix furent une décennie florissante pour les films catastrophe de plus ou moins grande qualité. Au tout début, soit en 1970, vint au monde le premier volet de l'une des plus célèbres franchises du genre, Airport. Une œuvre située dans les airs qui en amena plusieurs autres dont l'une se termina même dans les profondeurs de l'océan (Les Naufragés du 747de Jerry Jameson en 1977). Océan toujours avec l'excellent L'Aventure du Poséidonde Ronald Neame et Irwin Allen et sa séquelle sept ans plus tard signée cette fois-ci du seul Irwin Allen, Le dernier Secret du Poséidon. Le milieu maritime étant un terrain de jeu particulièrement propice aux angoisses et aux délires de certains individus atteints de troubles psychiatriques, nous y retrouverons également le Juggernautde Terreur sur le Britannicde Richard Lester (1974). Ce dingue auquel l'on pourra directement affilier l'incendiaire de Cité en feuréalisé par Alvin Rakoff, réalisateur à l'imposante filmographie principalement consacrée à la télévision. Car ici, pas d'accident, mais un acte volontaire produit par l'employé d'une raffinerie de produits chimiques qui vient d'être licencié. Après avoir ouvert différentes vannes, libérant ainsi de grandes quantités de liquides inflammables, ce dernier se répand en ville au point de mettre le feu dans toute la cité. Une vengeance qui fera des milliers de morts. En réalité, une coïncidence entre l'acte du bonhomme et le feu qui s'est déclaré un peu plus tôt dans la matinée alors qu'un gamin tentait de se débarrasser de la cigarette que lui tendirent ses petits camarades...


Comme tout bon film catastrophe qui se respecte, Cité en feu démarre par une longue présentation des personnages. Et comme cela est parfois le cas, cette succession de séquences s'avère à minima ennuyeuse et ne semble se justifier que part la volonté de rallonger artificiellement une œuvre qui dépasse déjà très largement l'heure et demi. L'intrigue se déroule d'abord entre la raffinerie et la ville en question avant de se concentrer sur cette dernière et plus encore sur l’hôpital qui vient tout juste d'ouvrir ses portes. Tout comme beaucoup de longs-métrages du genre à l'époque, le film d'Alvin Rakoff (scénarisé par l'américain Jack Hill et les canadiens Dave Lewis et Céline La Frenière) est interprété par quelques grandes figures du septième art. Oh, peut-être pas aussi prestigieuses que celle rencontrées dans Tremblement de terre(de Mark Robson, avec Charlton Heston, Ava Gardner, George Kennedy ou la délicieuse Geneviève Bujold) ou dans Meteor(de Ronald Neame, avec Sean Connery, Natalie Wood et Karl Malden), mais l'on y retrouve malgré tout Barry Newman dans le rôle du docteur Frank Whitman, Susan Clark dans celui de Diana Brockhurst-Lautrec, Shelley Winthers dans l'uniforme de l'infirmière Andrea Harper, James Franciscus en patron de chaîne de télévision, mais aussi Leslie Nielsen en maire et Henry Fonda dans le rôle d'Albert Risley, le chef des pompier. Un casting intéressant pour une incarnation qui ne l'est pas toujours autant puisque Leslie Nielsen, Henry Fonda et plusieurs autres interprètes sont sous-exploités...


À vrai dire, Alvin Rakoff préfère laisser parler les images, parfois terribles, de cet incendie qui se propage en ville. Des images d'archives, nombreuses, qui tentent d'immerger le spectateur dans un spectacle pas toujours très convainquant mais qui offre parfois quelques visions sublimement tragiques comme ce travelling lattéral dont l'arrière-plan est en feu tandis qu'une femme, le corps enflammé, marche vers son tragique destin. Supposé porter sur les épaules le rôle du méchant maire qui imposa la construction d'une raffinerie de produits chimiques à proximité de la ville, le maire incarné par Leslie Nielsen s'avère plus pathétique qu'autre chose avec la manière si particulière (et si maladroite) qu'il a de boiter. Comparé à l'immense classique La tour infernalede John Guillermin réalisé pourtant cinq ans auparavant, Cité en feu fait pâle figure. Surtout qu'il demeure difficile de ne pas rapprocher les deux œuvres vu qu'elles font appel toutes les deux à un incendie. Bien qu'approchant les trois heures, le premier réussissait sans cesse à relancer l'intrigue tandis que le film d'Alvin Rakoff a tendance à tourner en rond. Au final, Cité en feu est peut-être parmi les films catastrophe les moins convainquant de cette décennie là. Pas... catastrophique, mais pas inoubliable pour autant...

 


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