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Mélodie de la rancune de Yasuharu Hasebe (1973) - ★★★★★★☆☆☆☆

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Alors que dans le précédent volet La tanière de la bêtede Shun’ya Itō le réalisateur annonçait la fin des aventures de Nami Matsushima, un autre cinéaste va remettre les pendules à l'heure et en décider autrement après seulement quelques mois. À l'issue du tournage de Mélodie de la rancune, quatrième et dernier volet de la première série de longs-métrages consacrés à la femme scorpion, l'actrice Meiko Kaji qui fut jusque là l'interprète exclusive du personnage de Nami continuera vers une longue carrière, la dernière information la concernant se situant autour de l'année dernière sur le tournage de The Voice of Sinréalisé par son compatriote Nobuhiro Doi. Sans la moindre fioriture, le réalisateur Yasuharu Hasebe reprend le flambeau avec une Mélodie de la rancuneen totale concordance avec les trois précédents volets. Si celui-ci sonne comme une certaine continuité dans l'écriture puisque Hirô Matsuda et Tooru Shinohara y sont toujours aux commandes,ils sont rejoints par le scénariste Fumio Kônami qui les avait quitté sur le précédent volet. Yasuharu Hasebe accompagne d'ailleurs les trois hommes sur l'écriture et tous les quatre mettent au monde un récit qui démontre que le nombre ne fait pas forcément la force et qu'un scénario écrit à huit mains n'est pas obligatoirement une valeur sûre. Comme le prouve ce Mélodie de la rancune qui sans être mauvais ne surprendra jamais les fans de la franchise. Demeure cependant une chose sûre. Yasuharu Hasebe conserve le goût que cultivait Shun’ya Itō pour la violence la plus crue. Les viols et les agressions n'ayant pas disparu, l'entourage de l'héroïne en prend pour son grade. Mais malgré quelques séquences particulièrement gratinées comme le viol en réunion d'une gardienne de prison par des flics de plus en plus corrompus, Mélodie de la rancune sonne parfois comme un message d'espoir qui malheureusement ne tiendra pas longtemps face au nihilisme de certaines séquences...


Car oui, Nami Matsushima rencontre ici l'amour auprès d'un homme qui l'a prise sous son aile et lui a offert un toit. Rare exemple de la gente masculine qui dans l'univers de la femme scorpion a tendance à marquer en permanence sa supériorité physique et sociale sur ses congénères du sexe opposé. Autant dire que dans le contexte social délirant qui parasite actuellement notre pays la projection d'un tel film sur grand écran serait inenvisageable ! Sans être jamais sensuelle ou appétissante, la sexualité est souvent vécu ici comme un acte violent. La franchise nous aura dressé tout un panel de déviances dont le viol collectif n'est pas des moindres. L'héroïne n'est finalement désormais pas la plus à plaindre puisque autour d'elle souffrent des individus dans des conditions encore plus déplorables. Et à ce titre, son compagnon justement, Yasuo Kudo (qu'interprète l'acteur Masakazu Tamura), un ancien activiste de gauche victime de tortures de la part d'une police répressive (le film semble d'ailleurs faire référence à l'armée rouge japonaise) avec lequel elle va nouer une véritable amitié et une relation intime réelle avant que sous la pression, celui-ci ne la trahisse. Et donc, retour à la case départ pour Nami qui doit être exécutée par pendaison dans les cinq mois à venir. On ne s'étonnera pas d'y voir des gardiennes fouetter les geôlières tandis que Nami sera menacée et violentée à plusieurs reprises par un flic qui l'accuse d'être responsable de la mort de sa femme...


Incarné par l'acteur Hiroshi Tsukata, l'inspecteur Hirose est un digne descendant des crapules qui jusque là se sont succédé pour faire vivre un enfer à Nami. Une femme scorpion capable cette fois-ci d'enchaîner deux ou trois phrases sans imposer de longues minutes de silence entre elles. Mais ne vous excitez pas. Les occasions d'entendre la toujours aussi troublante Meiko Kaji se font rares. Si mes souvenirs sont bons, on l'y entend s'exprimer à deux occasions dont l'une est effectuée dans l'ombre et hors champ de la caméra. Déjà que l'épisode précédent était avare en matière de délires visuels, Mélodie de la rancune en est carrément exsangue. Comparé aux trois premiers volets, celui de Yasuharu Hasebe fait preuve d'un minimalisme et d'une totale absence d'imagination qui l'empêchent de se distinguer du tout venant dans ce type de production. Le film ne repose en fait que sur quelques séquences bien tordues comme savait et sait toujours en produire le cinéma japonais et sur la charismatique présence de Meiko Kaji bien entendu. Le film se clôt sur le superbe Main Themedu compositeur Shunsuke Kikuchi qui jusque là a parcouru les quatre longs-métrages. C'est donc avec regret que la première saga s’interrompe et que l'actrice Meiko Kaji abandonne son interprétation de la femme scorpion...

 


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