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Gonjiam de Jeong Beom-sik (2018) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

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Alors que le week-end à venir prend déjà des allures de séance de torture avec deux longs-métrages de Jean Rollin (La Fiancée de Draculaet Le Masque de la Méduse, le visionnage de La Nuit des Horlogesayant été abandonné en milieu de projection parce que ''de Jean Rollin, point trop n'en faut''), un étron indo-américain signé par Jennifer Chambers Lynch (le pixelisé et outrageusement ringard Hisss), et bientôt deux des pires adaptations de jeux vidéos au cinéma (Doomd'Andrzej Bartkowiak et House of the Deadde Uwe Boll), s'annonçait une interlude horrifique un peu moins abrutissante. Et ce, en la ''personne'' du réalisateur sud-coréen Jeong Beom-sik qui avec Gonjiam abordait l'année dernière l'horreur sous la forme commune du Found Footageavec ce que j'avais le malheur d'espérer être une approche différente du genre. Et à vrai dire, je n'avais pas totalement tort de considérer l’œuvre à venir comme un air nouveau soufflé sur un genre poussiéreux d'où ne surgissait qu'en de rarissimes occasions de réelles pépites cinématographiques. Après m'être endormi devant Noroidu cinéaste japonais Kōji Shiraishi, peut-être aurai-je dû retenter l'expérience après une bonne nuit de sommeil plutôt que de m'aventurer sur les terres désolées, pardon, désolantes de Gonjiam.

Jeong Beom-sik y fait s'y aventurer une poignée de gamins (sept au total) qui pour une émission de télévision japonaise diffusée sur l'un des plus célèbres sites web d’hébergement de vidéos (Youtube, comme il se doit) espèrent être vus par plus d'un millions d'abonnés afin d'empocher un maximum de billets verts (car malgré ses origines japonaises, on s'y exprime en dollars). Rassurez-vous, cet aspect de l'intrigue ne servant que dans des proportions minimalistes le sujet central, l'histoire tourne surtout autour d'un asile désaffecté dont la réputation est des plus mauvaise. Son ancienne directrice aurait en effet assassiné tous les patients de l’hôpital de Gonjiam avant de se suicider. Un lieu réputé pour avoir, entre autre, hébergé des prisonniers de la seconde guerre mondiale sur lesquels auraient été pratiquées d'abominables expériences (on pense alors au traumatisant Men Behind the Sundu cinéaste japonais Mou Tun-Fei). Armés de caméras GoPro et traditionnelles ainsi que de drones, nos sept investigateurs en herbes s'introduisent illégalement dans l'enceinte de l’hôpital psychiatrique de Gonjiam pour y découvrir bientôt qu'ils n'y sont pas les bienvenus...

Comme dans tout bon et surtout, très mauvais Found Footage, on pouvait s'attendre aux gimmicks habituels : entre des caméras atteintes du syndrome de Parkinson et une image attaquée par des parasites en tous genres. Pourtant, le spectateur aura l'agréable surprise de découvrir que le réalisateur a choisi de préserver les rétines de son public en n'abusant jamais des effets utilisés couramment dans ce genre de production. Mieux, Jeong Beom-sik semble vraiment s'intéresser à ses personnages puisqu'il leur consacré la majorité des séquences. Il faut comprendre que le réalisateur se focalise avant tout sur leurs expressions que sur ce qui les entoure. C'est malheureusement là que le bat blesse. En effet, à force de filmer tel ou tel interprète, il en oublierait presque de livrer au spectateur l'environnement dans lequel ils sont baignés. À tel point qu'il devient très rapidement rageant de voir combien le cinéaste se fiche du contexte, s'appuyant sur l'effet plus que stérile qu'il croit pouvoir créer en transmettant la peur à travers le regard de ses personnages. Le procédé devenant récurrent et bouffant littéralement la pellicule (oui, je sais, tout y est filmé au format numérique), on finit par être rapidement agacé d'autant plus que le résultat est loin d'atteindre l'effet escompté. De plus, lorsque Jeong Beom-sik daigne enfin lâcher ses interprètes pour nous faire profiter des lieux particulièrement sombres (c'est le cas de le dire), on se retrouve dans la peau de l'aveugle plongé dans un couloir sans lumière : autant dire que l'on n'y voit pas plus loin que le bout de son nez et qu'il devient difficile de décoder les images qui nous sont présentées. Quant aux artifices utilisés dans le cas présent, ils sont répétés si souvent qu'on fini par trouver la méthode plus drôle qu'effrayante. Des portes qui claquent par dizaines en mode ''Jump Scare''et des personnages en transe hurlant un effroi qui malheureusement nous échappe. On finit par désirer voir apparaître le générique de fin. Mais là encore, à plusieurs reprises suivent des fondus au noir lors desquels on constate en trépignant d'impatience que Gonjiam n'est jamais tout à fait terminé. Du moins jusqu'à ce que l'acte libérateur qui évitera au spectateur la rupture d'anévrisme arrive enfin. Ouf !

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