La Gaule, cinquante ans avant Jésus-Christ. Alors que tout le pays est envahi par les romains, il subsiste un village d'irréductibles gaulois dirigés par par le chef Abraracourcix. Non loin de là, le romain Malosinus vient prélever les impôts à bord d'un chariot transportant un coffre rempli de pièces d'or. Lorsqu'il passe devant un chantier dans lequel travaille Prolix, une pièce tombe au sol. Le pauvre hère recouvre le précieux trésor d'une pelletée de terre et patiente jusqu'à la fin de la journée pour la découvrir et la mettre en poche.
Se doutant que Malosinus va prélever dès le lendemain l'impôt dans le village où vivent Astérix, Obélix et leurs amis, Prolix en profit pour rendre une visite aux gaulois, et, se faisant
passer pour un devin, il leur prédit la venue des romains. Abraracourcix, Panoramix et le rste du village est pendu aux lèvres du faux devin. A par peut-être Aastérix qui voit en la venue de ce petit homme, un mauvais présage.
Chez les romains, l'ambitieux Détritus rêve de s'accaparer le pouvoir et de prendre la place de César. Et pour cela, il a une idée : Chaque année, les druides se réunissent dans la forêt des Carmutes afin d'élire l'inventeur de la meilleure potion magique. C'est ainsi que Détritus se fait passer pour l'un d'eux, et que, accompagné de plusieurs soldats romains déguisés en druides, il fait enlever Panoramix durant la cérémonie afin que celui-ci lui révèle le secret de la potion magique.
Lorsque au village gaulois on apprend la nouvelle, il est décidé qu'Astérix et Obélix devront partir à la recherche de leur druide afin de le ramener parmi les siens. Et pour cela, Obélix se fait passer pour un romain ayant capturé Astérix, pénétrant ainsi le village dans lequel est enfermé et torturé Panoramix...

Les quelques passages mettant en scènes des acteurs tels que Palmade, Prévost, Piéplu ou encore Muller sont un pur bonheur qui remettent en mémoire l'heure de gloire de chacun d'entre eux. C'est peut-être même ces scénettes que l'on aurait aimé voir se succéder plutôt que cette histoire somme toute convenu puisque déjà célébrée à travers la bande-dessinée. Les décors quand à eux sont relativement peu réalistes, et, bien que leur importance soit à mettre en doute, il aurait été peut-être plus judicieux de nous proposer des structures dantesques plutôt que des façades à la limite du carton-pâte. L'adaptation d'une bande-dessinée expliquant peut-être ce choix...
Astérix et Obélix Contre César demeure une bonne petite comédie à la française, qui se bonifiera peut-être même avec le temps, l'aspect quelque peu ringard de ses effets-spéciaux lui offrant un cachet similaire à quelques œuvres devenues cultes par la suite. Mais un doute subsiste malgré tout quand à cette question. A voir donc. Une fois...